Textes Critiques

A lire, une compilation de textes de référence de critique et historiens d’art : Paulina Spiechowicz, Françoise Monnin, Patrick Lefur, Jean-Luc Chalumeau, Itzhak Goldberg, Emmanuel Dayde, Rafaël Pic, Jack Lang, Jeanette Zwingenberger, Françoise Sivignon, Emmanuel Pierrat.

Raphaël Pic, Historien d’art, journaliste Rédacteur en chef du Quotidien de l’Art – 2017

Entretien. Certains artistes sont mus par une inspiration qui tient de l’air du temps, de l’ineffable, de l’instantané, d’autres ne fonctionnent que par « séries ». Quelle est votre façon de travailler ?

Jack Lang, Président de l’Institut du Monde Arabe – 2017

L’odyssée personnelle qu’entreprend Fred Kleinberg, rejoint, celle de milliers de personnes qui affrontent avec courage l’adversité du moment. Ce triste sort, ils sont nombreux à l’extérioriser par le biais artistique : chants, poèmes, dessins…

Itzhak Goldberg, Historien d’art – 2017

Une œuvre d’art peut changer la réalité ? Il faut être naïf ou utopiste pour le croire. Un artiste peut rester insensible face à la réalité ? Il faut être lâche pour le penser. Bien sûr, on peut estimer que l’effort de Fred Kleinberg est futile…

Emmanuel Pierrat,Avocat et écrivain, Conservateur du Musée du Barreau de Paris – 2017

Le Conservateur du Musée du Barreau de Paris que je suis depuis quelques années, ne peut évoquer ce peintre si engagé qu’incarne l’éblouissant Fred Kleinberg, sans remonter à l’immense Emile Zola.

Jeanette Zwingenberger, Docteur en histoire de l’art, commissaire d’expositions, auteur de livres monographiques – 2016

Dans les dessins de Fred Kleinberg, la figure humaine est perçue comme un corps composite dont chaque partie est reliée à l’univers, appartenant aussi bien aux règnes végétal, minéral qu’animal. Compris dans sa relation avec son environnement naturel, l’homme devient alors une interface vivante, propre à suggérer une nouvelle alliance entre nature et culture.

Paulina Spiechowicz, Historienne d’art – 2013

La beauté n’a pas besoin d’excuses. Elle se veut exprimée par le geste pictural, dans le contact et la friction entre la toile et le pinceau. La couleur, le bleu de la vague, le blanc de l’écume, devient dense, épaisse, vive présence de la pensée émotionnelle.

Patrick Lefur, Historien d’art – 2012

Nous l’avons vu, Fred Kleinberg, avec malice et habileté, aime à brouiller les pistes. La lecture de ses œuvres n’est jamais à prendre au premier degré. Avec la série « Baroque Flesh », et cela dès son titre, le peintre met en jeu l’allégorie dans son propos et remporte la mise avec l’as de la métaphore.

Françoise Monnin, Historienne d’art – 2012

Fred Kleinberg conçoit chaque nouveau cycle de son œuvre tel qu’un musicien imagine un album après l’autre, différent à chaque fois. Perpétuellement insatisfait, exigeant, audacieux, il n’en finit pas de renouveler sa manière de traduire son rapport bouleversant au Monde.

Jean-Luc Chalumeau, Historien d’art – 2006

L’artiste ne parle que de ce qui le concerne dans le monde, il n’a rien à démontrer  mais il a à montrer ce qui ne peut être décrit. la rage de peindre, cela existe ! Une rage telle que les tableaux de Fred Kleinberg apportent une signification avant les signes, offrent un monde avant des choses. Oui, décidément, une peinture de vérité comme il en est peu d’exemples aujourd’hui.